Au soleil levant, à la porte de la ville.

Maitre du Destin Nombre de messages : 162 Date d'inscription : 06/08/2007

Le lieutenant ne se retourna pas à la remarque d'Akir. Le canidéran sourit en coin en regardant le Maenad. Les hommes ramassèrent leurs effets, prenant place parmis les autres dans le convoi. Un des hommes transportait la-dite bannière ouvrant la marche aux troupes.
Le lieutenant grimpa sur son cheval, regardant le groupe qu'il allait commander. Son officier second marchait en deuxième ligne, commandant l'avance de la troupe.

Akir ne comprenait pas le pourquoi de l'ignorance et cela lui tirait les nerfs.

Ils répondent pas... Je me demande si ils savent que nous ne trouveront rien. Si c'est le cas, ils ne payeront pas autant de gens pour rien.

La paranoia le saisit.

Je crois que je vais rester sur mes gardes, les redcrats aiment pas les autres races et pour ce qui est des humains... sans doute une espèce de personne que les hommes de lois désires se débarasser comme les prisonniers et des intellectuels.

Pendant son avancé, Akir devint sombre. Ses pensés enveloppait toute son attention. Il grognait faiblement et après un temps, il prit une longue respiration et fit le vide dans sa tête, revenait d'un air neutre et attentif.

Un peu plus loin, une jeune fille, vêtue de noires comme les soeurs du monastère de l'Éternel, passait les porte et se dirigeait vers la lisière des arbres. Relevant ses robes, elle s'accroupis, joignant les mains un bref instant, les yeux clos, le soleil blanchissant son visage paisible. Tout juste sortie de l'enfance, elle paraissait plutôt frêle et délicate. Ses traits était plutôt simple, la montrant plutôt comme une enfant issue d'un milieu paysan pauvre que noble.

Sa chevelure foncée était attachée en chignon, recouvert d'un voile noire maintenu par des pinces aux tempes. Autour de son cou pendant un long rosaire faite de grains de verre que le soleil encore rougeoyant traversait en rayons colorés.

Elle finit par taire sa prière et entreprit un travail jardinier, enlevant quelques plantes différentes, les jetant dans son tablier de mêmes couleurs que ses robes

- Lieutnant! Une indice vivante! Cette femme aurait sans-doute pu observer des gens suspects sur la route!

Et en voila une pour une prime bien mérité

Akir espérait que le déploiment suivit un chemin plus logique grace aux indications de la jeune femme. Il était clair que des malfrats n'emprunterais pas la voix libre et en vue de tous.

Maitre du Destin Nombre de messages : 162 Date d'inscription : 06/08/2007

Le son de la corne retint. La bannière se mit a avancer suivit de la troupe. Le lieutenant attendit que la troupe soit suffisamment loin, observant Akir du haut de sa monture. Lorsque le groupe était a un mètre, il se mit à avancer, attendant la prochaine réplique du jeune homme.

Aucune réaction ne vint à sa réplique, la troupe suivait la bannière sans poser de questions.

La jeune fille se redressa, soulevant les coins de son tablier noir afin d'y garder les herbes recueillies. En se retournant, elle apperçu l'homme à la peau bleutée qui la regardait. Elle eut une mouvement de surprise, ne s'attendant pas à voir d'autres personnes, le temps étant encore plutôt matinal. Elle ne les avait point apperçu non plus lors de son arrivée, trop absorbée par sa tâche et ses prières.

Toujours en gardant son tablier relevé, elle inclina légèrement sa tête couverte du voile des jeunes moniales en guise de salutation vers le maenad.

- Bonjour à vous, jeune guerrier. Que l'Éternelle guide vos pas et les mène en sa demeure...

C'était une formule de salutation rituelle des religieux de l'Éternelle. La voix avait été claire et douce, sans tremblement de la surprise d'avant. Elle semblait entre le sourire et l'impassible dans son visage pâle due à la noirceur de ses vêtements. Ses yeux ne montrait ni joie ni peine, seulement un sentiment de paix.

- Y a-t-il quelque chose que je puis pour vous et les vôtres?

C'était encore une sorte de formule de politesse. La voix n'était ni froide, et pourtant ni chaleureuse, mais sans être tout à fait neutre. Bien qu'elle paraissait plutôt jeune, elle semblait peut-être avoir trop longtemps récité les prières dans le monastère des Soeurs de l'Éternel pour avoir une quelconque émotion vive.

Akir secoua la tête

- Non... merci. Vous auriez pu être un grand intéret pour nous, mais le lieutnant semble s'en foutre. Désolé.

Akir ne perdit pas de temps pour rejoindre les autres.

- Damné, à quoi bon si tout ne sert a rien?

La peau d'Akir pris une teinte plus bourgogne, il rageait, culminait.

La jeune fille eut un mouvement de recul choqué sur les dires du maenad. Elle lui suivit des yeux alors qu'il retournait vers les militaires. Les mains tenant toujours son sombre tablier, elle ferma les yeux un instant, la tête tournée légèrement vers le ciel.

"Puissiez-vous, grand seigneur, accordé paix et appaisement à tous ces êtres pressé par la Vie, pressé par le Temps et pressé par eux-même. Éternel est votre nom, Éternel est votre être. Ainsi soit-il pour les temps passés et les temps à venir..."

Elle réouvrit lentement les yeux, regardant les guerriers se mettrent en route vers les bois et elle se retourna vers la cité, tenant toujours les herbes dans les pans de sa jupe-tablier.

(suite ailleurs... quand je trouverai où elle ira)

Maitre du Destin Nombre de messages : 162 Date d'inscription : 06/08/2007

Le régiment continuait son chemin, ignorant Akir resté derrière. Éventuellement, le son de la corne se fit entendre à nouveau. Le lieutenant arriva près d'Akir, accompagné de deux hommes en armure.

- Maenad, reprend les rangs. Toi qui est un être d'honneur, tu devrais connaitre des façons plus nobles de te désengager. Ne fais pas attendre le bataillon.

Il regardait sévèrement le jeune homme, attendant une réponse de sa part.

- Lieutnant! J'ai fait ce que vous avez demandez, cherché des preuves. J'ai même crier gare pour vous y mettre l'oreille mais vous avez ignorer. Jugez pas mon honneur, humain.

Il dit le dernier mot de la même manière que le redcrat fit pour Maenad.

- Si vous n'obeissez pas à vos propres directive, je crois que chercher seul cette reine sera pour votre cité plus prolifique que vous suivre. Alors j'attend, moi, réponce de votre part, qu'est-ce que vous attendez de nous si ce n'est pas des preuves?

Akir bouillait, sa peau rougit prenait une teinte bourgogne et ses doigts crispaient avec force le baton de son halebarde. Pour ne pas perdre contrôle, il attendit pas la réponce du lieutnant et rejoignit les autres du régiment plus loin.

Maitre du Destin Nombre de messages : 162 Date d'inscription : 06/08/2007

Ils marchèrent jusqu'à midi sur une route bien connue. Éventuellement, la troupe pris quelques chemins battus dans la forêt. La pénombre arriva lorsque le Lieutenant ordonna un arrêt.
Autour d'eux : que de la forêt vierge. Ils n'avaient croisés aucun camp de chasseur ni âme qui vive dans la région. Le second ordonna que le camp soit dressé a cet endroit même. Les mercenaires s'exécutèrent.
L'homme au bouclier discuta avec le Lieutenant pendant un bref instant avant de partir seul dans les bois. Ce dernier avait fait dresser une carte sur une table de fortune et semblait délimiter une zone.

Éventuellement, le second appella les troupes à se rassembler face à lui et son supérieur, prêt à donner les ordres de la recherche.

++Les Sens aux aguets; Akir durcit l'échine. Il avait l'habitude de rester aux aguets lorsqu'il était seul, mais la foret à toujours été pour lui un lieu d'inconfort et de traitrise.++

Il suivit les autres pour entendre les instructions à venir. La douce tombé du voile de la nuit était signe de faiblesse tactique, les preuvent se dissimulerait et rendrait l'espoire de découvrir quelque chose très improbable.

Je trouverai quelque chose, je me le promet.

Se gavant d'orgueil, Akir prit un air sérieux et décidé. Rien allait le surprendre que ce soit preuves ou rencontres.

Maitre du Destin Nombre de messages : 162 Date d'inscription : 06/08/2007

Lorsque la majorité de la troupe fut groupée devant le second qui attendait, les bras croisés dans le dos. Il se racla la gorge avant de commencer, voulant laisser sous entendre qu'il désirait le silence.

- Messieurs! Soyez attentif aux instructions de recherche. Vous serez séparés en trois groupes distincts, chacun ayant une direction donnée. Un chef sera nommé parmis les votres : dès que vous obtenez quelconque preuve, nous exigeons que vous nous la rameniez immédiatement. Si toutefois vous tombez sur les malfrats, nous donnerons 50 pièces par tête coupée. Les têtes de vos compagnons ne comptent pas.

Le groupe se mit a rire

- Avez vous des questions?

Maitre du Destin Nombre de messages : 162 Date d'inscription : 06/08/2007

Après plusieurs jours de recherche, le groupe de mercenaire rencontra une autre troupe de soldats et firent route ensemble. C'est à ce moment qu'ils tombèrent sur le campement des brigands, déjà vaincus dû à leur nombre inférieur.
À l'intérieur d'une des tentes il trouvèrent la jeune femme, nue et souillée de toutes parts, attachée a un piquet. Son état laissait sous entendre qu'elle était la depuis plusieurs jours. Des ecchymoses un peu partout sur le corps ainsi que plusieurs coupures et morsures parlaient d'elles même : ces brigands ne s'étaient pas retenus lorsqu'ils usaient d'elle pour leur bassesses. Sans voix, elle regarda les soldats, les larmes aux yeux. On la libéra et on la revetit d'une cape avant qu'une prêtresse la prenne en charge.