Au soleil levant, à la porte de la ville.

Akir était à l'heure, du moin, le soleil était toujours en stade ''levant''. Il ne se gênit pas de demander à tout passant, pret de la porte de la ville, ressemblant à un garde si il se nommait William... qu'ils soient nombreux ou non.

- William, c'est vous?

L'homme à la guerite regarda le Maenad et sourit en coin. Il dit, les dents serrées

- Tu es tombé pile.

Il pointe une direction à l'horizon.

- C'est par la, allez, du vent! On aime pas les étrangers ici.

Il retourna à l'intérieur de la tour, comme si il n'aurait pas vu Akir.
La brume matinale était dense et le soleil réchauffait a peine le sol. Il put aperçevoir l'ombre d'une tente se dessiner au loin et quelques personnes armées aller et venir.

Jouait-il un rôle ou...

Akir pressa le pas, les tentes aux loins étaient son salut.

- Allez jambes molles de fatigue!

L'empressement et le stress brisa ses défences sur son entrainement, et la rage le pris. Mais il se ressaisit à temps, ne donnant qu'un grand coup forcenez sur le sol. Il retira ensuite son halebarde de la terre.

...

- ...

Il se décida de ne pas parler ni penser jusqu'à son arrivé... et si possible, la-bas aussi.

Plus Akir s'approchait des tentes, plus il vit des silhouettes de guerriers se dessiner en face de lui. Les tentes étaient en fait des chapiteaux érigés pour loger tout le monde ainsi que stocker l'équipement nécessaire à leur périple. Un homme de taille moyenne portant une armure très détaillée dirigeait les opération. Son armure ressemblait un lion : son torse était taillé de façon à ce que le métal fasse reluire les encoches qui simulaient des poils, ses gants griffus tels des pattes de lion et son casque représentant la tête et la crinière en argent. Par dessus, il portait un tabard aux couleurs de Redcratsever ainsi qu'une longue cape rouge de velours. Une épée de grande qualité ornée d'un pomeau de fils de fer entrelacés pendait à sa ceinture : l'épée était la même que celle de Claus. Il se distinguait parmis tous les autres hommes armurés.
Les mercenaires, tous à leur aise, se préparaient à partir. Un groupe d'une dizaine d'entre eux était déjà en route, encore visible à l'horizon.

Il s'approcha sans crainte de la foule, puis, il alla directement se présenter à l'homme de Redcrats.

- Akir Verimonde, de la famille Vérimonde. Mercenaire engagé par le Grand Claus. Prêt à travailler pour la cause, messir.

La voix d'Akir était sure et forte, il le salua en ses manière maenad... ce qui veux dire fortement, mais subtilement, d'un geste de la main gauche (la droite étant celle qui tien l'arme, donc la main dangereuse.)

L'homme regarda le Maenad sur de lui. Il chiquait bruyemment quelque chose ressemblant à du tabac.

- Alors, le Général t'envoie. Eh ben ptit, c'est pas une mince affaire ça. Quand est s'que tu l'a rencontré not' général? J'suis d'un naturel curieux.

Il le dévisagea pendant un moment avant de continuer a donner des ordres. Il revint ensuite à Akir

- T'as l'air d'un bon ptit gars. Si le Général t'envoie pour vrai, bah c'est bon signe. Passe au registre la bas, le gars avec les lunettes, il va prendre ton nom. Formalités tu sais.

- Je l'ai rencontrer dans un refuge accueillant.

Il attendit le retour de l'homme.

- Des formalités... daccort.

Je hais ces paperasses.

Il alla ensuite voir l'homme au registre

L'homme au registre, un petit trapu poilu aux vêtements tachés, regarda Akir en plissant les yeux. Même malgré ses lunettes, il ne voyait strictement rien. Lorsqu'Akir se présenta devant lui, il fit mine de regarder son visage mais ne leva pas sa tête suffisamment haut.

- Vot' nom m'sieu?

Ce fut les seuls mots qu'il prononca d'une voix tremblante. Son régistre était un véritable griffonage d'un peu n'importe quoi. On se demandait bien si il comprenait la moindre parcelle de ce qu'il écrivait..

Par tous les...

Akir écarquillait les yeux. Cette homme est l'incarnation d'une défaite de son corps sur la vie. Comment il a pu ne pas aller voir un prêtre pour ses yeux? Akir eut un frisson sachant qu'il puit avoir les même problêmes plus tard.

- Akir Vérimonde...

Il fixa le pauvre homme.

- Vous allez bien?

La taupe écrivit sur son parchemin le nom d'Akir avec ses symboles peu compréhensibles. Il replaça ses lunettes

- Merci m'sieu Verimonde. D'mandez à la tente verte. Ce s'ra vot' bataillon. Et oui je vais bien m'sieu, ya pas d'mal.

Il continua de griffonner pendant un moment. Un autre homme se présenta devant lui, il fit la même chose : ce dernier était un canidéran de taille moyenne, assez large d'épaules, deux épées à sa ceinture. Il regarda Akir et le salua de la tête avant de partir en direction de la tente verte. C'était une petite tente de rangement dans laquelle quelques pièces d'armure abimées et quelques armes pas très bien affutées étaient placées bien en vue. Quelques uns s'y approvisionnèrent, d'autres avaient déjà leur armes. Un officier était chargé de distribuer les vivres dans des sacs à l'épaule.

- Merci

Il répondit d'un mouvement de tête au canidérien, pris sa part de vivres, et marcha vers la tente. Il se senti soudain en conflit avec soit même, tantant de son mieu pour garder un esprit vide.

Haaa... Certain semble avoir ... pourquoi ... pourquoi il y a des gens qui n'ont rien et vient se joindre à cette escadron? Qu'ont-ils a y gagner? Ils vont mourrir pour quoi?

Akir se rappella les paroles de Claus : "J'espère que tu sais dans quoi tu t'embarques.. La guerre ce n'est pas un jeu; tu peux y laisser ta peau sans avoir rien accompli..". En voyant ces hommes désireux de partir à la guerre, ne sachant même pas manier une arme, il su ce que le Général voulu dire par la.
Un gradé arriva près de la tente verte, un coffre sous le bras. Il inspecta chacun des hommes avant de parler.

- Je suis le lieutenant Orik Loahr, celui qui dirigera votre troupe. Je ne m'attend pas à une discipline hors pair, cependant, il y a des règles à respecter : si l'Un d'entre vous ne respecte pas l'une d'entres elles, il sera mit à mort sur le champs.

Il sortit un parchemin du coffre et se mit à en lire le contenu

- Les actes de pillage ne sont pas tolérés. Tout homme prit sur le fait à voler, piller, détruire, aggresser ou violenter quelconque individu sous la protection du royaum sera chatié.
Les paroles blasphématoires envers votre supérieur, le mépris envers vos collègues et le refus d'obtempérer vous coûtera de 100 coups de fouets ou la mort, selon la gravité.
Les déserteurs seront bannis de la cité, leur têtes mises à prix, ou tués si retrouvés par la brigade.

Il prit une grande respiration

- Pour le reste c'est permis. Vous serez payés lorsque cette mission sera terminé. La prime est une de groupe, elle sera divisée parmis les membres restants vivants. Je vous conseille de rester en vie messieurs, les morts n'ont pas besoin d'or.. Notre objectif est le flanc est des montagnes jusqu'au flanc sud aux abords de la forêt maudite. Soyez prêts, les retardatères ne sont pas les bienvenus dans cette compagnie

Les hommes prirent leur effets et se préparèrent à partir.

Assis sur un tabouret chancelant, un homme de forte carrure attendait le signal du départ, accoté sur son immense masse. Un homme ordinaire ne pourrait la manier tellement elle était grosse, mais lui la prenait d'une main. Il portait un bouclier dans son dos, étampé d'un griffon doré et argenté. Il salua Akir lorsque leur regards se croisèrent.

Le canidéran qu'Akir avait aperçu plus tôt était en train de pratiquer une figure de combat très artistique, de mouvements fluides et directs. Il avait mit un bandeau pour retenir sa longue chevelure noire.

Certains hommes s'étant servi dans les armes abimées regardaient les guerrier habitués, espérant apprendre quelque chose par eux même. Malgré tout, quelques uns d'entre eux cherchaient la bagarre. Les soldats remirent de l'ordre dans le campement, séparant les deux fautifs.

Akir hésita à la vue des deux habitués, mais il préféra se placer devant l'homme au bras lourd.

Il me faut un bouclier, si les flèches vint...

- Salutation. Je me nomme Akir Verimonde. Désirez vous être mon frère d'arme durant la battaille. Je déjourai les lances et les armes d'haste, et vous feriez de même avec les flêches. Cela vous convient?

Une autre chose trottait dans la tête d'Akir, et c'était la performance de son entourage. Trop ne savaient pas se battre... leur chance serait alors mince si il n'obtient aucune lecon. Quelques bases pourraient sauvé la vie de plusieurs.

L'homme leva la tête. Il chiquait quelque chose bruyamment, laissant ses dents totalement noires. Il cracha ce qu'il avait en bouche avant de répondre.

- Plaisir, j'm'appelle Ozan. Ça fait du bien d'voir des gens habitués au combat comme toi gaillard. Ces gars la font pitié

Il pointa du menton les "amateurs". Ozan se leva, une fois "déplié" l'homme était vraiment imposant. Des cicatrices sur son visage suggèrait qu'il en avait vu d'autres.

- T'as fait quelle autre guerre ptit? A voir ton age, tu dois pas avoir fait la première guerre de l'est... et le coup d'état tu t'en souviens?

L'homme ne semblait pas avoir porté attention sur le fait qu'Akir est un Maenad. Ozan lui paraissait un homme simple et de bon coeur.

- Je suis pas d'ici, je vient des hauts-marécages. Mon peuple est en paix depuis bientot 9 génération si à fait abstraction à notre longévité de 110 ans. J'ai été entrainé par le meilleur, déscendant des meilleurs, mon père. Notre famille possèdent l'honneur de notre peuple pour la liberté qu'ils leur ont apporté. Et maintenant que tout est calme, je vais glorifier ma famille ailleur, et c'est chez vous, humains, que je vais prèter main forte.

Il regardait les amateurs que Ozan pointait

- Il faut les aider. Ils sont braves mais ils sont fou.

Oran cracha par terre en regardant les hommes pratiquer leur combats. Il était toujours accoté sur sa masse et ne bougeait pas de la

- C'est bien ptit s'que tu fais. Mais faut pas que tu fasses ça juste pour te prouver que tu peux le faire. Tu peux mourrir comme un idiot aussi. Ces gars la bas, ils ont vu que l'or au bout de la phrase.. Ça servira pas à grand chsoes de leur montrer.. ils voudront pas écouter..

Pourquoi le monde discute lorsque l'on fait part de sa passion pour l'honneur et la gloire...

- Je m'en fiche. Je fais ce que je veux, et c'est ce que je veux. Je joue avec le destin que les dieux eut placé sur ma route. Je vais donc profiter de la vie selon les valeurs que j'aurai choisi. Si la mort vient me chercher, et bien elle l'aurait fais en ce même moment, peut-importe mes choix antérieurs.

Il quitta Ozan en lui fesant un hochement de tête en guise de salut, et se dirige vers les hommes portant des armes d'haste, pour leur dire qu'il peut entrainer quelque un sils le veuillent.

Ozan se remit une chique dans la bouche en regardant son compagnon quitter vers la troupe de bleus. Il se rassied sur son tabouret, prenant la même position qu'auparavant.

Trois hommes se pratiquaient à l'arme, chacun armé d'une épée et d,un bouclier. Leurs mouvements étaient saccadés et leur poigne chancelante, aucune technique n'était perceptible dans leur actions. Lorsqu'Akir s'approcha, ils le saluèrent poliement et continuèrent leur routine.

Pendant ce temps, un jeune soldat portant une armure argent et or s'approcha du reste de la troupe. Il appella près de lui la troupe de la tente verte et commença à donner quelques directives.

- Je suis le lieutenant Ludvic. Je serait celui qui vous guidera tout au long de cette mision. Il y a plusieurs choses importantes desquelles nous devons discuter avant le départ.

Il sortit de la tente une bannière et la tendit à un des bleus.

- Nous devons à tout prix rester groupés, jamais se séparer sous aucun prétexte. Cette bannière nous gardera unis : au son du cor, vous devrez vous replier sous celle ci. Nous partons sur le coup de midi, soyez prêts, je ne tolèrerai aucun retardataire.

- Quelqu'un à besoin d'aide? Pour s'entrainer.

Akir eut écouté les dires de l'homme à l'armure argenté, mais ne puit se résoudre à laisser des gens qui se battront à ses coté de n'etre que de pitoyables mannequins armés.

- Si personne ne le désire, quelqu'un veux faire quelques balades de pratiques avec moi pour s'échauffer?

Deux des trois hommes regardèrent Akir et acquiescèrent. Après une brève discussion il en apprit un peu plus sur ses deux "apprentis" : l'un d'eux, un jeune père de famille désirant ramasser de l'argent pour les siens et l'autre, un ancien criminel repenti désireux de refaire sa vie.
Le troisième était pour sa part convaincu que rien ne clochait dans sa technique, qu'il était d'un naturel combattant et qu'il serait invincible sur le champs de bataille. De plus, il ne pouvait s'empêcher de regarder Akir avec ce dédain qu'ont les Redcrats pour les autres races.

- Tant pis pour toi alors, crève au champ de battaille si tu as menti.

Akir était prêt à dévouer tout son temps avec les deux hommes jusqu'à ce que l'heure de partir fut sonné. Il pris soin de parler de sa vie entretemps.

- Ma famille est une longue lignée de héro chez notre peuple, apprenont de notre paternel dès la naissance. Même si mon père et mon grand-père eut une vie passif et sédentaire, ils eurent tout de même l'entrainement du meilleur, que j'ai hérité également. Nous sommes maintenant un peuple en paix, alors il n'y a rien à prouver maintenant, ce qui surment à découragé mon grand-père et mon père. Mais je suis toujours illuminé par ce besoin de gardé l'honneur de ma famille brillante et droite et c'est pourquoi je suis ici aujourd'hui. Donné une main forte bénévole, que pour garder le nom Verimonde sur son pied d'estale qu'il mérite. La seule chose que je puis espérer, c'est que je puis être à la hauteur. Sinon, mis à part le combat j'eut une bonne éducation. L'arithmécie, la lecture et l'écriture... et l'histoire biensure. Il ne faut pas oublier aussi la formation à la concentration que chacun des membres de mon peuple se doit d'apprendre, car sinon, on ne serait que des bêtes sanguinaire je crois bien.

Quel inatention! Justement, j'ai pas réfléchit avant de parler aussi longtemps... j'aurais pu être pris dans un sentiment et éclater. C'était complètement idiot de me laisser aller comme ça... complètement idiot.

Les deux hommes étaient inspirés par les dires d'Akir. Une motivation autre que l'argent était quelque chose de plus grand que ce qu'ils désiraient accomplir. Ils écoutèrent attentivement le Maenad et ses instructions de combat.
Pendant ce temps, deux gradés, dont le lieutenant Ludvic revinrent vers la tente, une carte à la main. Ils s'affairèrent pendant un bon moment à l'étudier avant de refermer le tout et de faire sonner le cor, demandant l'attention des hommes présents

- Préparez vous tous, nous partont à l'instant. Notre itinéraire est simple : nous montons la route vers le nord puis vers l'est le long des montagnes. Si vous trouvez quelconque indice pouvant nous aider à retrouver la reine, vous nous le rapportez, votre prime sera plus grande. N'oubliez pas, même le plus petit indice compte!

Une charette dans laquelle était amassée des vivres et de l'équipement arriva près de la route. Le lieutenant Ludvic se dirigea vers celle ci afin de compléter les préparatifs.

Akir salua les deux hommes qui ont acceptés son aide, et se joignit au rassemblement pour le départ. Il prit un longue respiration récupérative suivit par une expiration chassant le sommeil.

Mais ils n'ont pas emprunté les routes, cela est certain.

- Lieutenant! Je crois que des bandits n'auraient pas prient le confort des routes, mais plutot l'ombre des arbres et des rochés. Croyez-vous qu'il serait mieu d'y fouillez en ces lieux plutôt que les bordures des routes?