L'auberge du Cochon Gras

Située en plein centre de la cité de Redcratsever, l'auberge du Cochon Gras, célèbre pour son plat exquis du même nom, accueille des visiteurs à tous les jours et toutes les heures. Des soirées animées, des menestrels populaires et autres divertissements sont au programme de cet établissement. Gontrand et sa femme Lysanne en sont les patrons depuis plus de 25 années. Prisé même par les marchands les plus riches, l'auberge est un endroit incontournable pour les visiteurs de la cité.

Le commerce n'était pas aussi bon que jadis : plusieurs des clients réguliers de Gontrand avait perdu leur demeure et leur fortune durant le pillage, se répercutant directement sur le profit de l'aubergiste. Malgré tout cela, les spectables continuèrent a des prix plutot modiques. La fierté de l'homme ne résidait pas dans sa richesse mais plutot dans l'achalandage de l'endroit. Sa femme, Lysanne, n'avait pas pris la dépression de la même façon. Habituée à un rythme de vie plus élevé, elle dut trouver une façon de gagner plus d'argent. Elle donnait des cours de magie a quelques jeunes femmes désirant en savoir plus. Une partie du sous sol de l'auberge avait été converti en salon occulte, pour ne pas nuire au commerce régulier. Le soir, elles étaient dix. Lysanne avait décidé de les faire "graduer" après quelques mois chacunes, leur permettant de rechercher par leur propre moyen la voix qu'elles voulaient emprunter.
L'année était passée. L'une d'entre elles, du nom de Cynthia, avait décidé de rechercher la base de le corruption qui a pu mener à la destruction d'une partie d ela cité. Une compilation de ragots, de récits étranges, d'anciennes histoires et de folklore Redcrats se sont avérés à être fort utile dans sa quête.
Cynthia s'était assise comme a chaque soir, dans un coin de l'auberge, attendant patiemment qu'une personne ayant vue son annonce la visite..

Le canidérians-lupin était devant la porte de l'auberge et il se remémora l'annonce. Il demandais de l'aide pour vaincre une malédiction. Son apprentissage de magus fait auprès de son l'oncle l'avait conditionné à vaincre les malédictions, mais il en avait jamais actuellement combattu une. La vérité, il manquait d'expérience et ne voulais pas faire cela transparaître. Il entra dans l'auberge du cochon gras et sentait le regard des occupants. Il en était habituer et savait que cela ne valait pas la peine d'être discret. Il s'approcha à pas sûr vers Gontrand l'aubergiste.

-Monsieur, commença l'homme-loup, vous ne connaîtriez une certaine Cynthia. C'est pour l'annonce sur le babbilard à l'extérieur.

Un homme en armure argent fit sont entrer très peu de temps après celui du Canidérian et se précipita sur lui. Il posa son gant de métal sur l’épaule de El’Cid et le forca a se retourner.

‘’Vous bêtes, que faite vous ici?’’ D’une voix autoritaire.

Ses yeux marron était visible par la visière de son casque portant le signe de la garde de Redcratsever et sont tabard le confirmait. Sa main droite était posée sur son pommeau d’épée.

‘’Vous etes mieux de parler créature, c’est Llevas qui vous envois ici? Je me sens bon aujourd’hui je vous donnes que 2 minutes pour disparaître de cette ville et croyez moi je vais même vous suivre jusqu’a la sortie. ‘’

Il tourna la tête ver l’aubergiste et autre.

‘’ Cette créature n’a rien a faire en ses murs. Qui conque la protègera sera accuser de trahison et sera puni par le sort qui est accorder aux traîtres.’’

Certaine personne qui était entré dans l’auberge en sont ressorti aussitôt préférant ne pas être mêlé à cette histoire.

Le garde retourna au Canidérian.

‘’Allez!’’ Tout en le tirant par l’épaule.

Voyant la garde de la citée agir avec rudesse, l'homme-loup aurait dû avoir le réflexe d'attaquer. Certains croyait qu'il sortirait ces crocs ou cracharait du feu. Peu savait que sa race était parmis les plus sages et que sa race était plus humaine que animal. La sagesse coulait dans ces veines.

-Eh! Bien! Deux minutes cela me donne du temps pour parler, dit le lupin-humain.

Il continua alors:
-Je me nomme El'Cid Wolfar et je suis canédirians et ma race n'a rien avoir avec Llevas. Pour répondre à ta question, j'étais ici répondant à une annonce d'une certaine Cynthia qui doit être dans l'auberge en ce moment. Elle veut se débarraser d'une malédiction que sevit la ville. Il ne faut pas être un génie pour comprendre que la ville a une malédiction. Je suis donc ici pour aider et non pour faire le mal.

Il prit une petite pause de 2 seconda et repris la parole:
-Je sais que tu crois toujours que je suis un chien de Llevas. Si tu déteste tant Llevas c'est que tu déteste le chaos. Si tu déteste le chaos c'est que tu aimes l'ordre et la loi. Depuis que je suis en ville, j'ai croisé plusieurs gardes et personne ne m'a arrêter. Dans le refuge, il y a des gardes qui m'ont vu et aucun ne m'ont stoppé. Je conclue donc qu'il n'est pas interdit par la loi qu'une personne de ma race marche dans cette cité. S'il y a un loi interdisant les étrangers telle que moi, je suis prêt à être arrêter et être juger devant la justice sinon c'est cris de menace sont inutile puisque je n'est pas enfrain la loi. Les prochains instants pourront être cruciale pour vous. Je suis peut-être le seul à pouvoir arrêter cette malédiction. Si votre citée ne veut pas de mon aide, je comprendrai et je m'en irai. Faîtes votre choix, mais réfléchissez-bien avant d'agir, car j'offre mon aide qu'une seule fois.

L'homme-loup attendit la réaction du garde. Il se demandait si Cynthia allait agir. Cynthia était-elle dans la salle? Il savait que sa vie était en danger. Bien sûr, il observait l'épée du millicien, car il redoutait une attaque et il se préparait à l'esquiver au cas où. Il espèrait qu'il avait réussit à raisonner le millicien, mais il en doutait.

La main toujours sur le pommeau de son épée. Le garde agrippa de nouveau l’épaule de El’Cid. De sont autre main.

‘’Ecoute moi bien petite boulle de poil mal poli. Je suis la lois.’’

Il tira la bête ver lui mais comme la prise avec le poil et le métal est pas fameuse le caniderian na pas vraiment broncher.

‘’Tu sors, Rien de plus rien de moins. Je me laisserais pas embobiner par un discourt a une piécette .Sache que La famille Sorgards a battu le Malin pendant des siècles et je laissera pas filler un monstre comme toi entre mes mains. J’espère avoir été suffisamment clair? Ou dois-je réellement usé de la vrai force. Personnellement j’aimerais mieux que le peuple ici présent ne soit pas encore témoin d’une autre scène de violence sanglante. ‘’

Le Garde fit quelque pas vers l’arrière pour ouvrir la porte, restant toujours face à l’homme bête. Avec sa main il pointa l’extérieur.

‘’Alors?’’

Les yeux de la foule étaient rivés sur le garde et le Canidéran, attendant que quelque chose se passe. Choppe a la main, certains espéraient quasiment qu'une bagarre éclate pour s'en mêler.
Lisanne regarda le garde et le canidéran : elle n'était pas raciste, plutot intolérante face à ces inconnus. Elle fronça les sourcis, les lèvres pincées de son air froid habituel. Quelques mots s'échappèrent de sa bouche.
Soudain, le visage du garde changea. De sa bouche sortit de la vapeur, comme lorsque l'on respire en hiver. Du frimas s'installa sur sa visière, couvrant tout son corps d'une couche blanche. Éventuellement, il fut pris de convulsions puis se raidit comme une branche morte sur le sol. Lysanne marcha vers une jeune femme assise dans le coin de l'auberge

- Part maintenant.

Celle ci se leva d'un bond, prenant la main du Canidéran.

- Vite.. partons!

Lysanne continua de ramasser les choppes vides, Gontrand n'avait pas bougé d'un poil derrière son comptoir à laver ses choppes. Une partie de l'assistance de l'auberge avait les yeux rivés sur le garde gelé, l'autre semblait avoir déjà vu cela.

Les clients habitués de la place avaient déplacé le garde dans la ruelle avoisinante. Ce dernier sembla un peu perdu lorsqu'il en sorti, le soir venu, ses vêtements tout trempé. Lysanne n'avait aucun remord. Certains de ses clients se doutaient que c'était elle qui pouvait concocter une telle sorcellerie mais personne n'en avait la certitude.

L'auberge était pleine a craquer. Le spectacle de la soirée était celui d'un ménestrel bien connu sous le nom de Léon le Magnifique. Sa voix de jeune homme était comme un piège au coeur des jolies jeunes femmes. Son regard était aussi perçant sous son chapeau de scène et son grand manteau en lambeaux : une petite barbichette au menton, cheveux longs chatains, il avait tout a envier. Il n'était pas rare de le voir accompagné de plusieurs jolies jeunes femmes après sa prestation.

Lysanne servait les clients pendant que Gontrand lavait ses choppes derrière le comptoir. C'est alors que Claus entra, bousculant au passage un ivrogne tombé sur le coin de la batisse. Il était encore vêtu de son gambison aux couleur de la cité, ce qui ne le fit pas passer inaperçue. Le ménestrel lui prodiguait une certaines couverture mais on le remarqua a première vue. Il se dirigea directement vers le comptoir. Lysanne l'aperçu avancer parmis la foule et le suivit. Gontrand l'accueilla avec une choppe de rousse pleine a ras bord.

- Eh ben, si c'est pas le Général! Fait un bout qu'on t'a pas vu par ici! Tiens, compliment de la maison, ta préférée. Qu'est-ce qui t'emmène par ici?

Il prit une grosse gorgée avant de dire quoi que ce soit. Il regarda autour de lui

- Ça bouge toujours autant dans cette auberge. C'est un miracle que la rebellion n'ait pas touché ton commerce.

Gontrand sourit

- Faut s'y faire. C'est pas aussi facile. Le cousin a rendu l'ame alors c'est pas très facile se procurer de la bonne bière! Faut faire affaire avec ses escrocs du nord maintenant. Ils sont cherrant!

Lysanne déposa son cabaret près de Claus. Elle le regarda de haut

- J'espère que tu as une idée de l'impact sur la clientèle en portant ce truc. Ce n'est pas une très bonne publicité.

Claus sourit en finissant sa choppe. Il déposa quelques pièces sur le comptoir

- Tant pis. Je suis client et je paie. Alors sert m'en une autre.

Gontrand remplit la choppe de l'homme avec grand plaisir.
Claus regarda le ménestrel. Il sourit en coin
- Il fait encore ça après toutes ces années? Dire qu'il fait un paquet d'argent juste en chantant comme ça..

Lysanne sourit, les lèvres pincées
- T'as manqué ta vocation, monsieur le général. Les femmes ne sautent pas au cou d'hommes gradés. Elles préfèrent les jeunes hommes fringuants et mystérieux. Et puis tu en est où avec ta jeune protégée? Après tout ce qu'elle a fait pour toi tu devrais au moins la remercier, espèce d'ingrat.

Elle repartit, cabaret à la main. Gontrand la regarda partir
- Bah, les femmes c'est compliqué. Mais vraiment, si t'es pas encore marié, garçon, tu devrais envisager le faire un moment donné. Après tout ce temps, tu vieillis mon grand

Claus termina sa choppe aussi rapidement que l'autre. Il en commanda une troisième. Il ne répondit pas à Gontrand. La scène redéfila dans sa tête rapidement. Ce qu'il avait fait pourrait être qualifié de "moralement correct", mais il allait à l'encontre de tous ses principes. Des images défilèrent rapidement dans sa tête : le village pillé, ses habitants torturées, égorgés, écartelés. Tout cela pour satisfaire l'appétit de vengeance d'une troupe de soldat et son chef, le duc de Phelmone qui les encourageaient dans leur carnage.
Gontrand le rappella à la raison. Il avait bu toute sa choppe encore. Sa tête tournait, il repartait dans sa rêverie au moindre instant.
- Tu devrais faire attention, Claus, c'est pas très sage ce que tu fais. Allez, je t'en sers plus. Retourne donc à la maison..

Claus se leva. Il regarda Gontrand un moment
- Merci.. je n'ai pas besoin de me faire dire quoi faire. Tu diras bonsoir à Lysanne de ma part, je vais quitter..

À la fin du spectacle, celui qu'on appelle "Léon le magnifique" descendit de scène. Il alla s'asseoir dans un coin, suivi d'une bonne poignée de jeunes plantureuses admiratrices. Gontrand lui servit à boire ainsi qu'aux jeunes femmes. Il releva son chapeau, regardant l'aubergiste.

- Pourquoi il est venu lui? Qu'est-ce qu'il cherche?

Gontrand se mit à rire.
- La paix, c'est ça qu'il cherchait.

Le jeune homme sourit en coin
- Sa bourgeoise lui fait du tord? Hahaha.. même ceux sur qui repose le poids d'une cité entière ont ce genre de problèmes? C'est pas sérieux! C'est le chef des élites et il trouve pas mieux que de vivre dans ce taudis et boire comme un trou dans une auberge crasseuse? Hahaha..

Il se mit à rire. Il retira son chapeau et laissa flotter sa chevelure : les jeunes dames crièrent, en extase.

- Du calme les poulettes. Il va y en avoir pour tout le monde. Alors, laquelle d'entre vous m'accompagnera ce soir? Je ne perdrai pas mon temps avec des demi mesures.

Il les regarda toutes les unes après les autres. Son regard se posa sur la jeune femme aux cheveux noirs assise directement a côté de lui. Il lui chuchotta à l'oreille. Excitée, elle partit à l'étage, une clé en main. Léon se leva

- Bon c'est terminé. Je suis fatigué ce soir, allez du vent!

Encore accrochées à ses vêtements, les jeunes filles le suppliait de ne pas les laisser ainsi, rageant et criant. Il les regarda, des flammes dans les yeux, claquant des doigt.

- J'ai dit c'est terminé, retournez chez vous!

Comme par magie, elles se levèrent tous machinalement et partirent sans rien dire. Gontrand se mit à rire

- P'tit gars, la popularité c'est ça que ça fait. Puis, t'inquiète pas pour rien, personne ici ne sait qui tu es.

Léon regarda Gontrand

- Je ne m'inquiète pas. J'ai des plans, Gontrand. Et je veux que Lysanne parte avec moi lorsque je déciderai de lever le camp. Je dois exercer ma vengeance.. de façon satisfaisante cette fois.

Léon leva le poing, doigts joints comme pour en claquer. Gontrand fit les yeux rond. Il mit ses mains devant lui, gesticulant un "non" imagé

- P.. pas de ça ici! T'as pas à te venger sur moi, je t'ai rien fait. Si c'est à Phelmone que tu en veux, va chercher ailleurs la façon de te venger.

Léon regarda le gros homme et se mit à rire de façon sadique.

- Je fais ce que je veux, quand je le veux. Personne ne peut m'arrêter.

Il monta à l'étage en riant.