Le couvent de Sainte Aramelle la bienheureuse

Adjacent à la catédrale, le couvent accueille les jeunes femmes désirant oeuvrer au sein de la communauté religieuse de Redcratsever.

Ces religieuses sont des infirmières, des institutrices, des régistraires et des nourrices dans les divers orphelinats de la cité. Leurs crédos sont "L'amour" et la "paix", cependant les valeurs Redcrats les empêchent d'accueillir des femmes de d'autres race en leur sein.
Plusieurs centaines de religieuses y vivent. L'Église de Redcratsever espère instaurer un régime monarchique et religieux, afin de regagner la confiance du peuple de l'après guerre. Très présentes en situations de crise, les religieuses ont laissée une marque indéniable dans l'histoire de la cité, durant les deux dernieres années.
La Mère supérieure, Mère Providence de l'Éternel, gouverne le couvent. Sa jeunesse et son ouverture d'esprit font d'elle un atout particulier afin de rejoindre le peuple.

Soeur Vérité revenait, le tablier de ses jupes contenant toujours différentes herbes destinées aux cuisines du couvent. Elle entra par la porte du jardin, atterrissant directement dans le garde-manger. C'était une grande pièce aménagée pour conserver les aliments. Elle commencea à séparer les différentes finnes herbes recueuillies dans les jarres et paniers correspondants à chacun. Cela fait, elle secoua dehors ses jupes pour en enlever les traces d'herbes restées accrochées puis tourna à nouveau son visage vers le soleil qui se levait doucement.

Elle ferma à nouveau les yeux en priant, joignant les mains.

*Merci, Grand Seigneur Éternel de votre générosité à l'égard de vos enfants pour les épices et herbes qui aromateront les repas donnés en votre Honneur. Ainsi soit-il.*

Les cloches sonnant les matines retentirent et elle se dirigea calmement vers la chapelle du convent, dépassée par quelques novices plus jeunes qui se dépèchait de peur d'être en retard... ou d'avoir de meilleure place.

Comme à son habitude, elle alla dans un banc de droite, d'oàu elle avait une meilleure vue sur le vitrail représentant le jardin de l'éternel, vaste prairie où des milliers de fleurs et de plantes poussaient en abondance pour tous et pour toujours. Les cloches finirent de retentir et elle s'agenouilla comme toutes les autres soeurs, novices et couventines (petites filles placées en couvant avant leur majorité ou leur mariage) pour le début des matines.